Mise en scène Julie Delille
Avec Laurent Desponds, Lyn Thibault
d’après le roman de Christiane Singer publié chez Albin Michel (2006)
Adaptation Chantal de la Coste & Julie Delille
Scénographie et costumes Chantal de la Coste
Création lumière Elsa Revol
Création sonore Julien Lepreux
Décors Ateliers de construction Maison de la Culture / Scène nationale de Bourges
Assistante à la mise en scène Alix Fournier-Pittaluga
Administration Cécile Pennetier
Photographies Yannick Pirot
Graphisme David Morel à l’Huissier
Diffusion Olivier Talpaert - En Votre Compagnie.

Production Théâtre des trois Parques
Coproduction Maison de la Culture, Scène nationale de Bourges ; Équinoxe, Scène nationale de Châteauroux ; Théâtre de l’Union, Centre Dramatique National du Limousin ; Le Gallia, Théâtre – Saintes ;Théâtre de Chartres ; Festival Printemps des Comédiens, Montpellier ; CDN Orléans / Centre-Val de Loire.

Avec le soutien du Théâtre du Bois de l’Aune, Aix-en-Provence ; de Noirlac, Centre culturel de rencontre - Abbaye de Noirlac et du Centquatre-Paris.
Le Théâtre des trois Parques est soutenu par la DRAC Centre-Val de Loire, la Région Centre-Val de Loire, le Département du Cher et la Commune de Montlouis, en Berry.

Création le 6 octobre 2020 à la Maison de la Culture / Scène nationale de Bourges.

Julie Delille est depuis septembre 2019 artiste associée à la Maison de la Culture / Scène nationale de Bourges. Elle est également artiste coopératrice du Théâtre de l’Union / Centre dramatique national du Limousin pour la saison 2020-2021.

Après un Diplôme d’Études Théâtrales au conservatoire du Mans et deux années de travail auprès de Delphine Eliet à l’École du Jeu – Paris, Julie intègre en 2006 l’École Nationale Supérieure de la Comédie de Saint-Étienne. Elle y travaille notamment sous la direction de François Rancillac, Jean-Marie Villégier, François Lazaro, Olivier Maurin, Jean-Paul Delore…

Dès sa sortie, elle rejoint Jean-Claude Berutti, directeur du CDN de Saint-Étienne puis artiste associé au Théâtre des Salins / Scène Nationale de Martigues, comme comédienne de sa troupe.

Aux côtés de son camarade de promotion Vincent Dedienne, et sous la direction de Jean-Claude Berutti, elle joue dans Le médecin malgré lui, Sans toi et avec toi et Super Heureux !qui tournent pendant plusieurs saisons.

C’est la traductrice de cette dernière pièce, Silvia Berutti-Ronelt qui, un jour de janvier 2014, lui met entre les mains le texte d’Anne Sibran Je suis la bête. À la suite de cette «rencontre» et après une année de décantation, ou de sidération – elle ne sait plus – Julie prend la décision de porter ce texte à la scène. Ce texte est le déclencheur d’un désir sommeillant à moitié jusqu’alors, d’initier au plateau, un certain univers, empli d’images, de sons et de silences…

De ces thématiques qui lui sont chères – nature, langage et figure féminine – le Théâtre des trois Parques est né.

Après avoir été artiste associée à Equinoxe / Scène Nationale de Châteauroux depuis septembre 2016, elle entame une nouvelle collaboration artistique avec la maisondelaculture de Bourges en 2019.

Pas de dialogue donc. Mais deux récits qui se répondent. Autant la douleur alourdit le corps de l’homme, autant celui de son épouse, plus jeune, semble s’alléger dans l’épreuve qui lui est infligée et qui la grandit. Aucun dialogue donc, mais des frôlements, des regards voilés de larmes retenues, tout un jeu d’apparitions, disparitions orchestré par le magnifique travail de la lumière (Elsa Revol), le bouleversant lamento du son (Julien Lepreux) et l’imposant grand rideau tissé entre les pans duquel Albe, encore et encore, apparaît.
Jean-Pierre Thibaudat, Mediapart

Avec Seul ce qui brûle, adaptation du roman éponyme de Christiane Singer, Julie Delille nous plonge dans les affres d’une passion extrême, où l’homme se confond avec l’animal. Sombre, lent, traversé par une parole précise et élégante, ce théâtre se place hors de l’époque pour en dire l’étrange et la violence.
Anaïs Héluin, SceneWeb

Saisi par la beauté des tableaux entre ombre et lumière, on se laisserait presque à rêver aux mots de Lamartine « Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices ! Suspendez votre cours : Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours ! » Avec Seul ce qui brûle, Julie Delille signe un spectacle délicat et étiré, qui devrait au fil des représentations trouver son rythme et prendre un bien bel envol.
Olivier Frégaville-Gratian d’Amore, L'Œil de l'Olivier

La beauté du texte, disant cette expérience quasi-mystique d’amour fou qui mène du feu à la mort et dont seule la libération peut conduire à nouveau vers la vie nous perce le cœur.La création sonore de Julien Lepreux nous fait entendre ce feu qui dévore tout et la nature, avec cerfs et loups, qui semble reliée aux hommes et à leurs passions par d’invisibles rhizomes. La scénographie imaginée par Chantal de la Coste, magnifiée par la création lumière d’Elsa Revol est somptueuse (...) La mise en scène de Julie Delille joue avec une précision diabolique du contraste ombre et lumière, parole et silence pour envoûter le spectateur qui plonge avec effroi et délice dans cette histoire. (...) Les deux acteurs Laurent Desponds et Lyn Thibault glissent sur la scène créant entre eux un lien fort et mystérieux. Les silences répondent au texte dont la poésie exalte la force des images. Un très beau spectacle.
Micheline Rousselet, Blog culture du SNES-FSU

Il y a dans ce spectacle, à tous les niveaux une réelle cohérence.Comme dans la relation entre les deux comédiens, Laurent Desponds et Lyn Thibault qui, pourtant, n’ont pas de scène commune, mais établissent un contact charnel à travers les mots proférés dans le silence, avec une retenue liée à une formidable force interne.Dans la pénombre et au milieu du silence, Julie Delille les dirige avec une belle justesse.
Jean-Pierre Han, Revue Frictions

SEUL CE QUI BRÛLE

Représentations annulées


1h30 - salle Antoine Vitez

Deux ans après Je suis la bête, Julie Delille met en scène la passion amoureuse. Sigismund, seigneur d'Ehrenburg accuse d’adultère sa jeune épouse, Albe, qu’il aime terriblement. Prisonnier d’un amour possessif et dépendant, il la condamne à un terrible châtiment. A l'affût des silences et des vibrations, Julie Delille ausculte la métamorphose des esprits et des cœurs lors de ce parcours initiatique et intime. Seul ce qui brûle est l’histoire d’une passion entre lumières et ténèbres.

DOSSIER PÉDAGOGIQUE

À télécharger