GÉNÉRIQUE

Avec Anas Abdul Samad, Mohamed Omar Ayoub, Sadiq al-Zaidi
Mise en scène Anas Abdul Samad
Régie générale et créateur son Haidar Mohammed Mahdi
Lumières Yasser Fadel Al Maamouri

Production Impossible Theater Group
Production déléguée SIWA Plateforme–Yagoutha Belgacem
Coproduction La Filature, Scène nationale - Mulhouse
Avec le soutien de l'ONDA Office National de Diffusion Artistique
Remerciements au Théâtre national de Bagdad et à l'Ambassade de France en Irak
Accueil en résidence La Filature, Scène nationale – Mulhouse.

PRESSE

Son théâtre, très chorégraphié, se nourrit des arts plastiques et visuels, de la pantomime et de la marionnette, et est construit comme une véritable adresse au public qui ne laisse pas indifférent.
Marina Da Silva, Orient XXI

Interview du metteur en scène par Radio Campus Orléans, à réécouter ici

Le théâtre de l’absurde rejoint ici la guerre de l’absurde. Dans une attente vaine, celle de l’espérance en une paix prochaine, ou celle de la mort dans une vie ou règne l’absurde, le lapin apparaît comme celui qui ne pense pas, sans doute alors le seul qui ne conçoit pas l’absurdité du monde dans lequel il vit. Anas Abdul Samad n’explique pas, ne donne que peu d'indices dans une rencontre qui suit avec le public, il préfère laisser le spectateur créer sa propre interprétation du spectacle.
Bernard Thinat, Mon Tétras Lyre

YES GODOT

JEUDI 31 JANVIER 20H30
VENDREDI 1ER FÉVRIER 19H30

Durée : 0h50 – plateau Touchard

Anas Abdul Samad vit et travaille à Bagdad. Ses spectacles, on le devine, sont habités comme beaucoup d’autres dans cette ville par les guerres successives et les embargos qui depuis plusieurs décennies meurtrissent l’Irak. Son théâtre – encore jamais montré en occident – a la particularité de se faire sans parole. Il recourt à tous les langages visuels possibles, allant parfois jusqu’à emprunter son vocabulaire à la pantomime et à la marionnette. La violence qui parcourt son travail reste une violence contenue. Une retenue qui en décuple la force tout en la mettant à distance pour en faire œuvre de théâtre. Si cris il y a, ils sont silencieux dans le vacarme du monde et dessinent une sorte de « butō à l’irakienne » qui prendrait sa source d’inspiration dans l’invasion américaine de 2003 et les guerres civiles qui s’en sont suivies. Dans cette dernière création, l’œuvre emblématique de Beckett est un paradigme. Pas d’arbre au carrefour de deux chemins, mais une ville qui surgit de l’obscurité. Bagdad est l’unique point de repère de personnages qui errent dans un no man’s land cataclysmique. Les créatures que sont Vladimir, Estragon et Lucky se révoltent et en appellent à leur créateur, figure tutélaire d’un théâtre contemporain devenu théâtre de guerre.

RENDEZ-VOUS

Mercredi 30 janvier à 19h00
Laboratoire de création
Dialogue avec Anas Abdul Samad, metteur en scène
Atelier du CDNO

Vendredi 1er février à l'issue de la représentation
Rencontre avec l'équipe
Atelier du CDNO