Texte Hélène Laurain (paru aux éditions Verdier)
Mise en scène Patrice Douchet
Avec sur scène Lillah Vial, comédienne et Camille Lockhart, aka Ecran Total - DJ Sc
Scénographie Anabel Strehaiano
Création musicale et régie son Jennifer Condaminet
Création lumière Jonathan Douchet
Création costumes Adélie Antonin
Iconographie et photographies Mélina Kielb
Collaboration technique Raphael Quédec et Gilles Rodriguez
Production Sylvie Moineau

Production La Tête Noire - La compagnie
Coproduction Centre Dramatique National Orléans / Centre-Val de loire, Théâtre de la Tête Noire - Scène conventionnée d’intérêt national Art et création pour les écritures contemporaines de Saran, Atelier spectacle - Scène conventionnée d’intérêt national Art et création de Vernouillet, L’Echalier - Atelier de fabrique artistique de Saint-Agil, EPPC Albert Camus d’Issoudun 

Patrice Douchet est metteur en scÈne, directeur artistique et fondateur du ThÉâtre de la Tête Noire. Son parcours de metteur en scène est jalonné de créations explorant les écritures contemporaines adressées aux nouvelles générations, avec une attention particulière pour le jeune public et le public adolescent et trace ainsi une voie de spectacles « sans limite d’âge ». Il a créé des textes de Fabrice Melquiot, Claudine Galea, Karin Serres, Mariette Navarro, Martinage, Sarah Carré.

Patrice Douchet a également mis en scène des oeuvres qui s’inscrivent dans le triangle littérature / théâtre / cinéma.

Il a exploré les écritures scandinaves (Ingmar Bergman, Jon Fosse, Tarjei Vesaas), et travaillé un théâtre « littéraire » et d’images la lisière du cinéma et du roman. Il inaugure en 1998 avecHiroshima mon amour, un cycle de créations d di es Marguerite Duras. Depuis, il a souvent multiplié les objets artistiques autour de l’oeuvre de Duras et en particulier autour de ce que l’on nomme le Cycle indien par des workshops, des stages professionnels et des conférences en France et l’ étranger.

Depuis plusieurs saisons, un des axes de son projet artistique est l’adresse aux jeunes générations, aux 13-25 ans.



PARTOUT LE FEU

MERCREDI 24 JANVIER 20H30
JEUDI 25 JANVIER 19H30
VENDREDI 26 JANVIER 20H30

PREMIÈRES 1H40 (Durée estimée) - HORS LES MURS Théâtre de la Tête Noire (Saran)
Coproduction CDNO

Flamboyant récit au bord de l'apocalypse écologique, Partout le feu dresse le portrait de Laeticia, née trente-sept minutes avant l’explosion de Tchernobyl. Entre fêtes débridées, amours déglingués et malgré ses sept années d'études de commerce, elle végète en Lorraine où l'état a décidé d'enfouir tous les déchets radioactifs de France. Militante au sein d'un groupe d'activistes décidés à mettre fin à la destruction capitaliste de l'écosystème et à la catastrophe climatique en cours, elle mène avec sa bande une première action spectaculaire, préambule à l'embrasement final.

Questionnement sur la radicalité de l'engagement, Partout le feu mis en scène par Patrice Douchet - directeur du Théâtre de la Tête Noire à Saran - est une immersion au cœur des activismes contemporains qui peut se lire comme un contre-récit du militantisme écologique à un moment où est agité le spectre de l'écoterrorisme.


Ce qui m’intéresse particulièrement c’est de suivre le chemin du jusqu’au-boutisme, de la radicalité. En quoi l’engagement pour une cause peut rendre impossible le retour en arrière. Et puis ce mélange de fêtes débridées, d’amitiés, d’amours déglingués, de dégoût, de naïveté et de mélancolie m’inspire comme le témoignage d’une époque où il faut essayer de se frayer un passage vers l’avenir en empruntant les fissures que le monde ultracapitaliste fabrique lui-même au fur et mesure qu’il élève des murs contre la liberté.
- Patrice Douchet

Maintenant on pourrait presque enseigner aux enfants dans les écoles comment la planète va mourir, non pas comme une probabilité mais comme l’histoire du futur. On leur dirait qu’on a découvert des feux, des brasiers, des fusions, que l’homme avait allumés et qu’il était incapable d’arrêter. Que c'était comme ça, qu’il y avait des sortes d’incendies qu’on ne pouvait plus arrêter du tout. Le capitalisme a fait son choix : plutôt ça que de perdre son règne.
- Marguerite Duras, 4 juin 1986

SOLI
UNE SOIRÉE
DEUX SPECTACLES

Le 26 janvier à 18h,
vous pouvez également assister à
PERSONNE de Yann Frisch

RENDEZ-VOUS

Jeudi 25 janvier à l'issue de la représentation
Rencontre avec l'équipe
Bord plateau

EN REGARD

Dimanche 28 JANVIER à 18h
LA CÉCILIA (1975 - 113')
de Jean-Louis Comolli
- au Cinéma Les Carmes