Écriture et interprétation Celine Chariot
Mise en scène Celine Chariot et Jean-Baptiste Szezot
Voix Anne-Marie Loop, Julie Remacle et Anja Tillberg
Création sonore Maxime Glaude
Création Lumière Pierre Clément et Thibaut Beckers
Flûte Line Daenen
Artiste plasticienne Charlotte De Naeyer
Accessoires et costume Marie-Hélène Balau

Prod. : Festival de Liège
Avec le soutien : du Collectif Co-legia de Prométhéa, de la Fédération Wallonie Bruxelles, de la Province de Liège, de Shanti Shanti asbl, du Théâtre National Wallonie-Bruxelles, du Théâtre des Doms, de Wallonie-Bruxelles Théâtre Danse, de Wallonie-Bruxelles International, de FACTORY/ Plateforme dédiée aux compagnies et artistes émergent·e·s.
Merci à : Planning familial le "37", Sébastien Foucault, Bérengère Deroux, Laurence Dieudonné


Lauréate de l’ESA Saint-Luc en 2007, Celine Chariot pratique la photographie sous des formes très variées allant de la photo de spectacle au reportage.
Elle a eu l’occasion, notamment, de réaliser un reportage autour de Tchernobyl, une immersion dans un bidonville tzigane en Roumanie, une carte blanche à Conakry en Guinée dans le cadre d’un festival d’écriture contemporaine.
Prochainement (et quand les conditions sanitaires le permettront), elle réalisera un travail de performance en binôme, photographe/poète, aux « Nuits de la Poésie » de Cotonou au Bénin.

Elle réalise également un travail de portraits de femmes à travers le monde depuis 14 ans. Ce travail veut briser les représentations de la Femme poupée et/ou objet que les boites de publicité s’affairent à bombarder partout tout le temps et qui, finissant par s’ancrer dans les mentalités, cadenasse la Femme à un moyen d’exciter nos besoins de consommation. Ce projet n’a pas de date de fin. Il veut continuer à montrer la Femme dans son quotidien, authentique et unique en son genre, en tous temps, tous lieux, toutes cultures et âges confondus.
Depuis 2015, elle accompagne des compagnies de théâtre sur la fin de leur création afin qu’elles puissent avoir quelques photos de spectacle pour la presse et leurs dossiers de diffusion. Elle a travaillé à plusieurs reprises pour Le Théâtre National Wallonie-Bruxelles et les compagnies La Brute, Que Faire ?, De Speelman (Bruno Vanden Broeke), Wirikuta, Raoul collectif, Espèce de...

La photographie l’a toujours fascinée par sa capacité de fixation. Cette technique permettant d’enregistrer une image grâce à la lumière, capture un instant pour l’éternité. C’est son médium, un moyen d’expression féroce, un témoin de ce qui nous entoure, un angle d’attaque. Jusqu’à présent, elle a toujours traité ses sujets grâce à la photographie.
Via le projet « Marche salope » elle se lance dans le spectacle vivant pour la première fois. Cette fois-ci, la photographie lui paraissait, à elle seule, insuffisante pour servir le projet pour traiter le sujet qu’elle voulait aborder. Le viol.


Dans une forme originale où se mêlent texte, performance, silence, regard, reconstitution du réel et onirisme, Celine Chariot évoque magistralement la question du viol et de l’amnésie traumatique.
Le Soir


Le spectacle brille par l’équilibre – subtil et permanent – entre faits objectifs et objet esthétique. De haute importance.
La Libre Belgique

MARCHE SALOPE

Mardi 4 février 19H
Mercredi 5 février 19H
Jeudi 6 février 19H

50min – L’Atelier du CDNO

« Si vous voulez éviter de vous faire violer, il faut éviter de s’habiller comme une salope. » : telle est la déclaration ravageuse d’un policier canadien en 2011 dont a découlé la marche de protestation SlutWalk ou «Marche des salopes». C’est le point de départ du spectacle de Celine Chariot. Un spectacle sonore et documentaire, comme acte de résistance poétique.

« Après 20 ans, j’ai décidé de parler.
J’ai crié en silence si longtemps mais personne ne m’a entendue.La vraie question n’est pas de savoir pourquoi je parle, mais pourquoi je n’ai pas parlé.
Aujourd’hui, je pars de constats. Pas d’une colère irrationnelle.
Je pars de statistiques. Je ne veux pas écrire une fiction édulcorée.
Je ne cherche pas à raconter l’histoire des femmes et encore moins la mienne, je ne cherche pas à brûler les hommes, je ne cherche pas à faire Justice, je ne suis pas une spécialiste de la pensée féministe, je m’interroge et ai la volonté, par le regard, de poser un acte accessible, fort, documenté et poétique.»

Celine Chariot

UNE SOIRÉE,
DEUX SPECTACLES

Les 4, 5 et 6 février, vous pouvez également assister à 20h30 au spectacle LE COLONEL DES ZOUAVES d'Olivier Cadiot et Ludovic Lagarde.

Les 5 et 6 février, vous pouvez également assister à 21h au spectacle FACE LA MÈRE de Jean-René Lemoine et Guy Cassiers.



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