Conception Marion Duval et Luca Depietri (KKuK)
Mise en scène Marion Duval
Performance Cécile Laporte
Dramaturgie Adina Secretan
Costumes et marionnettes Séverine Besson
Son et musique Olivier Gabus
Scénographie et lumières Florian Leduc
Vidéo, régie générale et régie plateau Diane Blondeau
Assistanat, chant et régie plateau Louis Bonard
Collaboration à la scénographie Djonam Saltani, Iommy Sanchez
Animation 3D Iommy Sanchez, Lauren Sanchez Calero
Images Felix Bouttier
Diffusion Anthony Revillard
Administration Laure Chapel – Pâquis Production

Production Chris Cadillac
Coproduction Arsenic – Centre d’art scénique contemporain ; Théâtre Saint-Gervais
Soutiens Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture ; Loterie romande ; Pour-cent culturel Migros ; Fondation Nestlé pour l’Art ; Fondation Ernst Göhner ; Fondation Engelberts
Aide à la recherche Manufacture – HES-SO

Après une formation en danse au Conservatoire de Nice, elle commence le théâtre. En 2009, elle sort diplomée de la Manufacture (HETSR). Depuis, elle est l’interprète de Joan Mompart, Andrea Novicov, Barbara Schlittler, Robert Sandoz, Youngsoon Cho Jaquet, Aurélien Patouillard ou Marco Berrettini. Devant la caméra, elle a joué dansL’amour est un crime parfait des frères Larrieu (2014) et dans A livre ouvert (2014), la série de Véronique Reymond et Stéphanie Chuat. Elle a fondÉE Chris Cadillac en 2011 et crée Las vanitas et Médecine Générale (2013) en collaboration avec Florian Leduc, puis Au feu ! (2015), un solo présenté au T2G et en 2016, Claptrap, un duo avec Marco Berrettini créé au Théâtre de l’Usine puis repris au Théâtre de Vidy la saison dernière.

DU THÉÂTRE EN TERRE INCONNUE
Voilà certainement la claque que l’on n’attendait pas et qui persiste dans notre mémoire, comme la trace de la main sur la joue. Ce qui perturbe le plus, c’est la sensation tenace de ne pas savoir exactement à quoi nous avons assisté : la confession d’une enfant du siècle ? Un one-woman-show ? Un essai porno-écologiste ? Une tentative par le réel de définir ce que peut être une représentation ? 3h de conversation avec Cécile ? Un peu tout ça à la fois et certainement encore bien d’autres choses qui décanteront avec le temps, tant ce spectacle dans sa forme très simple contient de couches.
- Marie Sorbier, IO Gazette

EN ROOTS LIBRE
Cécile fascine. Pas tant par sa liberté théorique, puisqu'elle passe finalement sa vie à s'imposer des carcans d'irrévérence qui peuvent s'avérer au final bien plus pesants qu'une existence routinière. Plutôt par son rapport à l'autre, au bizarre, à la folie, à la mort. A cette peur permanente de passer de l'autre côté. Elle va voir des handicapés, elle travaille dans un hôpital avec des enfants malades, elle a fait un passage dans un HP. Elle voulait y monter une comédie musicale et s'y est retrouvée elle-même enfermée. Son but était que «les fous jouent des fous pour qu'ils oublient qu'ils sont fous et qu'ils se libèrent par le jeu». Sur scène, elle fait la même chose : Cécile joue Cécile pour oublier qu'elle est Cécile.
- Quentin Girard, Libération


CÉCILE

JEUDI 18 JANVIER 20H
VENDREDI 19 JANVIER 20H

3H - Salle Jean-Louis Barrault

Il y a des rencontres qui changent des vies.
Cécile est un personnage extraordinaire, tellement extraordinaire quʹon pourrait la croire fictive. Écologiste, porno-activiste, porte-parole des mouvements squat ou défenseuse des droits des migrants, Cécile, narratrice hors pair mise en scène par Marion Duval, (re)joue son propre rôle et nous livre sans filtres cette vie aux mille vies, ses aventures, ses souvenirs, ses espoirs et ses doutes.À mi-chemin entre autobiographie et happening déjanté, son authenticité, son autodérision et ses emportements dévoilent la grande sincérité avec laquelle elle se prête à l'exercice, où la frontière ténue entre théâtre et improvisation brouillent sans cesse les codes de la fiction et du réel.
Libre réinterprétation de morceaux de sa propre vie, cette performance-vérité exerce un indéniable pouvoir de sidération. Moment unique.

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