Ecriture, mise en scène et jeu Raphaëlle Rousseau
Collaboration artistique Amélie Gratias
Création lumières et régie Benjamin Bouin
Production Prémisses – Office de production artistique et solidaire pour la jeune création
Soutien – Théâtre National de Bretagne (TNB) ; Fonds d’insertion Porosus ; Prémisses ; Théâtre de l’Athénée Louis Jouvet
Après une formation de journalisme au CELSA à Paris, Raphaëlle entre à l’école du Studio d’Asnières. Après un an de formation elle tente le concours de la Classe Libre des cours Florent et s’y forme pendant deux ans. Elle entre en 2018 à l’école du Théâtre National de Bretagne et y est reçue dans la promotion X (2018-2021).
Sous la direction du metteur en scène Arthur Nauzyciel et du comédien Laurent Poitrenaux, pendant trois ans et sous la douce pluie rennaise, elle travaille auprès d’artistes d’horizons radicalement différents parmi lesquels: Pascal Rambert, Phia Ménard, Yves Noël Genod, Mohamed El Khatib, Guillaume Vincent, Gisèle Vienne, Adèle Haenel, Micha Lescot, Julie Duclos, Marie Sophie Ferdane, Damien Jallet...
Au cours de sa deuxième et troisième année Raphaëlle participe à la création de plusieurs spectacles avec: Yves Noël Genod, J’ai menti, adaptée de la nouvelle de Tchekhov, Un royaume de femmes; Mohamed El Khatib, Mes Parents, Pascal Rambert, Dreamers, Madeleine Louarn et Jean François Auguste (accompagnés de la compagnie d’acteurs en situation de handicap: Catalyse) Opérette, pièce musicale de Witold Gombrowicz, ainsi qu’une performance créée par Phia Ménard, Fictions Frictions, autant de créations qui feront chacune l’objet d’une tournée professionnelle en 2022 et 2023. En 2020 et 2021, en parallèle de sa troisième année de formation au TNB, Raphaëlle découvre également le cinéma en tournant dans le long métrage de Mathias Gokalp l’Établi - adaptation du récit du même nom de Robert Linhardt - aux côtés de Swann Arlaud, Olivier Gourmet, Denis Podalydes et Mélanie Thierry, ainsi que dans une série Les Sentinelles (compétition internationale Séries Mania) diffusée en avril 2022 sur OCS.
Elle a donc achevé en juin 2021 ces trois années de formation au TNB et forte de toutes ces rencontres et expériences accumulées, à l’aube d’entrer définitivement dans le monde professionnel, elle entend continuer, en parallèle de son travail d’interprète, à développer son rapport à l’écriture et au plateau dans ses propres projets, seule ou accompagnées de ses anciens camarades d’école et désormais ami.e.s.
Discussion avec DS est sa première création en solo.
Sceneweb
Discussion avec DS est donc à prendre au pied de la lettre comme de ses initiales et dans un exercice sur le fil subtilement maîtrisé, joliment composé, la vivante initie un dialogue en toute simplicité avec la morte, sans pour autant démonter le piédestal sur lequel cette « déesse » est juchée.
Caroline Châtelet, sceneweb.fr
À partir d’archives, d’entretiens écrits ou audiovisuels, la comédienne Raphaëlle Rousseau signe un premier spectacle émouvant et singulier où elle entreprend un dialogue plus que réel avec l’actrice de Peau d’âne. L’actrice, qui signe avec Discussion avec DS son premier spectacle, crée les conditions d’une apparition de manière à ce que toute une salle hallucine collectivement et sans aucun effort la présence de celle qui ne se disait pas diva, et qui revient cette saison sur toutes les scènes de France et de Navarre, probablement en raison de son acuité et de son hyper contemporanéité avec l’ère #MeToo.
Anne Diatkine, Libération
Discussion avec DS
Mardi 28 janvier 21H
Mercredi 29 janvier 21H
Jeudi 30 janvier 21H
1H10 – Salle Antoine Vitez
Discussion avec DS est une conversation entre une jeune actrice et Delphine Seyrig, icône disparue du cinéma français. Sur le plateau, bougies et photos forment un autel à la comédienne, incarnation d’un féminisme précurseur. Et si on disait que « DS » était là ? S'ouvre alors une « vraie » discussion entre Raphaëlle Rousseau et son idole. L’actrice-autrice invite le fantôme de « DS » qui répond à ses doutes, ses questions, ses propositions, avant que le spectacle ne prenne des chemins de traverse. Dialogue simple, drôle et profond, pas de deux beau et malicieux, entre deux femmes, deux actrices, deux époques.
« Vous voulez écrire sur moi ? Mais cela n’a aucun intérêt ! Écrivez donc sur le voisin d’en face qui croupit dans l’indifférence et l’anonymat, ce sera certainement plus intéressant, ce que vous devez savoir de moi je vous l’ai montré au cinéma ou au théâtre et cela doit vous suffire. »
Delphine Seyrig
UNE SOIRÉE,
DEUX SPECTACLES
Les 28, 29 et 30 janvier, vous pouvez également assister à 19h au spectacle QUARTIER DE FEMMES de Zazon Castro et Mohamed Bourouissa.
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